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Le rappeur chanteur marseillais a donné ce jeudi soir le premier de ses quatre concerts parisiens. Nous y étions.

« Bienvenue dans le nouveau monde ». Ce message d’accueil est écrit sur le rideau blanc qui cache la scène de l’Accor Arena. Cinq mots surplombés d’un logo étrange et d’un nom mystérieux. « Nadi ». Bienvenue dans le « Freedom Tour » de Soprano qui se pose à Paris. Freedom comme liberté, mise à mal dans ce « nouveau monde » dirigé par « Nadi » intelligence artificielle qui a pris le pouvoir et qu’il faut tenter de détruire. C’est le concept de ce nouveau show lancé par un film spectaculaire digne d’une superproduction cinématographique. Jusqu’à ce que le rideau tombe et que Soprano apparaisse accroché en haut d’une Statue de la Liberté géante en ruine pour entamer le bien nommé « Freedom ».
De part et d’autre de la fosse, un immense chœur de 400 chanteuses commence à donner de la voix. Ambiance gospel pour « Le Tour du monde » alors que Soprano s’installe sur une scène centrale au milieu du public. Porté par la puissance de ses choristes venues de toute la France spécialement pour ses dates parisiennes, le rappeur chanteur retourne déjà la salle avec ses tubes festifs « Tout le monde les bras en l’air », répète sans cesse l’artiste. L’idée est que ses fans vivent pleinement le concert les mains levées, donc débarrassées de leur téléphone. Ça serait effectivement dommage de suivre le concert à travers un écran. Ce « Freedom Tour » en met plein les yeux et donne envie de mouiller le maillot. L’Accor Arena s’éclate sur « En feu » où une caméra, la « Dance Cam » va repérer des spectateurs affichés sur l’écran de la scène et invités à se dandiner en plan large.




